Après la taxe carbone, c’est au tour de l’éco-redevance poids lourds de passer par la case aire de repos. Au lieu de 2011, son entrée en application n’est désormais pas prévue avant le second semestre 2012, soit après les élections présidentielles, annoncent les Echos. Une reculade du gouvernement face aux pressions des routiers ? Les entreprises du secteur avaient obtenu que le moindre centimes soit "répercuté sur les donneurs d’ordre (Carrefour, Ikea, etc.), et donc vraisemblablement sur les consommateurs", rappelle le quotidien économique.

L’un des architectes du projets assure plutôt que "le contrôle de l’application de la taxe pose de gros problèmes techniques". Le gouvernement cherche en effet à mettre en place un système de GPS pour faire payer les camions pour chaque kilomètre parcouru sur les routes nationales, départementales et les autoroutes gratuites.

C’est en tout cas une incitation de moins au report vers le fret ferroviaire et fluvial, qui "va peser aussi sur les finances publiques, amputées de 1,25 milliard d’euros de recettes l’an prochain", note le journal. En l’absence de compensation, ce sont les collectivités locales et l’Agence de financement des infrastructures de transport de France qui en feraient les frais.

A lire aussi sur terraeco.net
 Pas d’autoroutes de la mer sans taxe sur les poids lourds ?
 L’insupportable taxe poids-lourds
 Dossier : Ecologie : les paroles et les actes de Sarkozy