Bouygues Télécom qui avait été condamné le 4 février 2009 à démonter les installations d’une antenne-relais à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône), a renoncé à se pourvoir en cassation. Pour trois couples de riverains c’est une victoire. L’opérateur devra en effet leur verser 7 000 euros de dommages et intérêts pour exposition à un risque sanitaire. L’avocat des parties civiles, Richard Forget jubile, « quand on se désiste à ce stade-là, c’est qu’on a peur » dit-il au Nouvelobs.com.

Du côté de Bouygues, on sauve les meubles. En jouant la mauvaise foi. « Nous considérons que cet arrêt reste une décision isolée qui n’a pas fait jurisprudence », explique le porte-parole de Bouygues. L’opérateur campe sur ses certitudes, « plusieurs autorités ont confirmé l’innocuité des antennes relais. » Une première en France, l’antenne relais sera bien retirée de l’arbre où elle était dissimulée. Mais l’arbre ne cache-t-il pas encore la forêt ? Le débat sur les antennes relais est loin d’être clos.