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Ciel, mon beau ciel, dis-moi si tu le resteras
jeudi, 23 septembre 2004 / Karen Bastien /

Rédactrice en chef du magazine et des éditions papier de "Terra eco"

Début septembre, le seul passage de l’ouragan Frances sur la Floride a entraîné des destructions dont le coût est estimé à 10 milliards de dollars. Changement - chaos ? - climatique aidant, les firmes investissent de plus en plus dans des outils de prévision. Selon le Met, l’organisme public de la météorologie britannique, 70% des entreprises anglaises sont susceptibles d’être victimes d’un temps inhabituel. Conséquence annoncée : une baisse des profits pouvant aller jusqu’à 10%. Metcheck.com fournit donc des bulletins météo très ciblés à ses clients. Parmi eux, les supermarchés Waitrose prévoient ainsi au plus juste leur stock de barbecues pour l’été, ou leurs réserves de soupe pour l’hiver... La firme Weatherxchange propose, elle, une protection financière contre les catastrophes météo. De quoi rassurer des actionnaires et un marché financier qui veulent désormais tout maîtriser. Même le ciel.