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Les bons et mauvais élèves du développement durable
mardi, 9 mars 2010 / Anne Sengès /

Correspondante de « Terra eco » en Californie, Anne Sengès est l’auteur de « Eco-Tech : moteurs de la croissance verte en Californie et en France », paru en novembre 2009 aux éditions Autrement.

Chaque année, le magazine Fortune publie le classement des entreprises les plus admirées au monde et pour la troisième année consécutive Apple est en haut du podium suivi par Google, la boîte qui a réponse à tout. Vous serez peut être surpris de trouver Toyota en septième position alors que le constructeur japonais a eu quelques déboires ces temps-ci ou encore Goldman Sachs à la huitième place même si les banquiers n’ont pas vraiment la cote auprès du grand public. Il convient donc de rappeler que Fortune, la bible du monde du business, confie aux hommes d’affaires le soin de juger leurs pairs (et que les questionnaires ont été envoyés avant que la Prius ne vienne donner du fil à retordre à Toyota).

Notons cependant que dans la catégorie « responsabilité sociale », c’est UPS, dont le métier est de transporter des paquets, qui est en haut de la liste suivi par Starbucks et son café « fair trade » puis par Marriott et ses hôtels, Walt Disney et sa souris aux grandes oreilles et Statoil, la compagnie pétrolière norvégienne… Côté cancres, le Las Vegas Sands, un casino de Sin City, suivi par Japan Airlines et le détaillant américain Dillard’s sont les trois entreprises jugées les plus nulles en matière de développement durable.