Chaque semaine, retrouvez le journal de campagne pour les Régionales 2010 d’Alexandra Siarri, candidate sur la liste UMP pour la Gironde.

Bonnet blanc et blanc bonnet. Surtout bonnet d’âne sur la tête de tous ceux qui caricaturent « l’écolo avec une chandelle dans une ferme moyenâgeuse » ou au contraire « l’entrepreneur dit sadique et obsédé de profits inconscients ».

Je milite pour les débats républicains, pour une conscience, une évolution écologique libre, non partisane. Je m’engage en politique parce que je sens comme vous, les menaces qui se rapprochent et qu’il n’est plus raisonnable de laisser quelques esprits préempter seuls des directions partisanes. Je n’ai pas d’autre certitude que celle de l’entrisme bienveillant : rejoindre les univers de décideurs pour y faire entendre la volonté écologique de terrain, une volonté citoyenne. Les régionales premières élections locales après Copenhague sont un moment historique de démocratie. Notre première responsabilité de candidats est de vous rappeler que les régions ont un rôle crucial à jouer dans la révolution écologique.

Pas d’emplois verts sans plan de formation adéquate, pas de maîtrise de l’étalement urbain sans nouvelles propositions sur le logement, pas de modes de consommation et de production alternatifs sans développement économique réorientés, pas de sécurité alimentaire sans agriculture décarbonnée et circuits courts. La stratégie des présidents en place est simple : prendre en otage le résultat de ces élections locales pour en tirer des conclusions nationales !!!! Une dangereuse résurgence féodale ou les barons s’associent contre Paris….

En Aquitaine, la tentation est forte pour le président sortant de limiter les enjeux énergétiques à la question des seuls panneaux photovoltaïques , de ne jamais aborder la question de la biodiversité de parler d’industries et d’innovation en minorant l’économie sociale et solidaire, d’oublier les territoires ruraux, de ne pas porter le plan rail comme une priorité……

Je milite pour que notre région soit gouvernée autrement. Il est indispensable et urgent d’organiser un grenelle régional de l’écologie autour de six pôles : agriculture, emploi, santé, biodiversité, formation, transports …et de prolonger ces débats tous les semestres pour diagnostiquer, réorienter, évaluer. Les citoyens ont besoin d’horizon, d’accompagnement, de concret, d’espoirs. Les barons doivent quitter leur certitude conquérante et comprendre que la scission des verts n’est pas une stratégie de plus, mais la preuve d’une cecité écologique.

L’écologie n’est pas un faire valoir ni un argument électoral, ni surtout l’occasion de dressage comportementaliste, c’est un nouvel état d’esprit que chaque citoyen doit contribuer à faire vivre. La semaine prochaine je vous dirai pourquoi « l’écologique républicaine » me semble possible avec notre liste et puisque nous nous retrouverons chaque semaine parlez moi de ce que vous aimeriez lire.

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