Si les Gaulois vivaient dans la peur permanente et irrationnelle de voir le ciel leur tomber sur la tête, une peur bien plus tangible agite le peuple chinois depuis plusieurs décennies : la famine. Malgré les investissements réalisés dans l’éolien, ou les nouvelles technologies de l’environnement, il y a peu de chances que la Chine accepte un jour de signer un accord qui pourrait réveiller le trauma qui a secoué le pays à la fin des années 50, causant plusieurs dizaines de millions de morts. Florent Baarsch relate en effet sur son blog post-Copenhague cette conversation qu’il a eu avec un jeune chinois. La conséquence de cet évènement traumatisant, nous rapporte-t-il, est que « le développement économique et social le plus rapide possible semble être la seule solution acceptable pour le gouvernement chinois ».