Voilà qui devrait mettre un peu plus la pression sur Nicolas Sarkozy, qui tarde à départager ses ministres de l’Écologie et de la Pêche sur la question du thon rouge : Antonio Buonfiglio, sous-secrétaire d’État chargé de l’alimentation a assuré au Financial Times que "l’Italie a modifié sa position et est ouverte" à l’interdiction du commerce international de l’espèce.

Le pays "fait partie des six États européens, dont la France et l’Espagne, qui ont refusé en octobre dernier de soutenir une proposition de Monaco visant à sauver le thon rouge d’une possible extinction à cause de la surpêche", rappelle le quotidien économique. Ce changement pourrait faire pencher la balance pour la Commission européenne, qui hésitait à remettre le sujet sur la table après cet échec et attendait jusqu’à présent l’avis du grand pays pêcheur qu’est la France.

Mais quelle que soit la position de l’Europe par la suite, les thoniers transalpins vont devoir mettre le holà : "l’Italie va également imposer un moratoire d’un an à ses senneurs - des bateaux qui utilisent des filets circulaires géants pour capturer des bancs entiers - en leur donnant des subventions pour qu’ils restent à quai", annonce le FT.

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