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Apple dévoile son green iPad
jeudi, 28 janvier 2010 / Anne Sengès /

Correspondante de « Terra eco » en Californie, Anne Sengès est l’auteur de « Eco-Tech : moteurs de la croissance verte en Californie et en France », paru en novembre 2009 aux éditions Autrement.

On l’attendait. Apple l’a fait. Steve Jobs a enfin dévoilé mercredi 27 janvier à San Francisco l’iPad, tablette « magique et révolutionnaire », selon les termes employés par ce dernier, ultime objet pour surfer sur Internet, lire des livres numériques et visionner des vidéos. Mais si l’essentiel des commentateurs se sont intéressés aux caractéristiques techniques de ce nouvel objet du désir, une blogueuse de National Geographic s’empressait de faire remarquer qu’il s’agissait également du produit le plus vert du marché si on le compare aux netbooks et ereaders commercialisés à l’heure actuelle.

L’iPad ne comprend ni arsenic, ni RFB (retardateurs de flamme brommés) ou PVC (polychlorure de vinyle), des faits que Steve Jobs n’a pas manqué de souligner dans sa présentation. "Fidèle à la tradition d’Apple consistant à concevoir des produits respectueux de l’environnement, chaque iPad a une coque constituée d’aluminium hautement recyclable et est fourni en standard avec des écrans à haut rendement énergétique rétroéclairés par LED, exempts de mercure et dont le verre est sans arsenic", insistait le communiqué de presse d’Apple diffusé suite à la présentation de Steve Jobs. En 2006, Greenpeace avait lancé la campagne "Green my Apple" afin d’inciter Steve Jobs et les dirigeants d’Apple à verdir leurs ordinateurs, preuve qu’Apple n’a pas toujours été bien noté en la matière.

Earth2Tech, le blog des technologies vertes, poussait un peu plus loin l’analyse en attribuant un B à Apple pour son iPad au lieu d’un A considérant que la batterie du dernier né d’Apple n’a qu’une autonomie de 10 heures (maximum) et qu’elle n’est pas remplaçable. Si iBooks, la librairie numérique créée par Apple pour l’occasion, pourra un jour contribuer à préserver les forêts, reste que l’autonomie de la batterie de l’iPad rend à ce jour l’objet moins efficace dans la lutte contre la déforestation que le Kindle, le lecteur de livres électroniques vendu par Amazon.com, équipé d’une batterie à l’autonomie bien plus importante, constate ainsi Earth2Tech.

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- Photo : 2010 Apple Inc.