C’est sur l’antenne de TF1 que Nicolas Sarkozy a répondu hier aux questions de Laurence Ferrari puis d’un panel de Français, épaulé par Jean-Pierre Pernaut. Peu de déclarations notables en matière d’environnement. Certes, il n’y avait pas d’agriculteur bio ou de militant écologiste parmi les onze Français sélectionnés pour interroger le président. Seul, Jimmy Bills, patron d’une entreprise de 800 salariés a mis sur le tapis le sujet qui fâche : la taxe carbone. Et demandé une exonération "comme les pêcheurs et les agriculteurs" pour préserver sa compétitivité. Et Nicolas Sarkozy l’a martelé. Il ne "laisser(a) pas faire n’importe quoi". En 2012, avec l’écotaxe, "on taxera aussi les poids lourds étrangers qui traversent la France". Mais d’ici là, il y aura la taxe carbone. "Nous sommes la génération qui peut sauver le monde. La taxe doit faire évoluer les comportements", a assuré Nicolas Sarkozy. Mieux, le chef de l’État a assuré qu’il va se "battre pour imposer la taxation aux frontières de l’Europe", une idée encore loin de faire l’unanimité chez nos voisins.

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