Alors que les dirigeants européens tombent sur la Chine l’un après l’autre, à Pékin, l’heure est aux réjouissances. Vendredi, Nicolas Sarkozy] pointait la Chine, frein principal selon lui à l’obtention d’un accord. Déclaration qui a depuis été reprise en boucle sur le portail chinois Sina. Hier, c’était au tour d’Ed Miliband, ministre britannique de l’Environnement de reprocher à la Chine d’avoir combattu avec "une résistance incroyable" un accord prévoyant une contrainte légale sur la réduction des émissions de CO2.

Mais pendant que l’Europe s’agite, Pékin fait entendre un tout autre son de cloche, évoquant des "résultats positifs", comme pour se féliciter d’avoir réussi à "tenir", vaille que vaille, sa position. Pour le ministre des Affaires étrangères, il s’agit même d’un « nouveau départ » de la coopération entre pays riches et pauvres. Quant au 1er ministre Wen Jiabao, il a ni plus ni moins, vu de Pékin, "apporté espoir et confiance au monde dans son combat contre le changement climatique".