"L’urbanisation a eu raison des phallus" à Beziers, peut-on lire dans le Midi Libre. Craignant pour la virilité de nos voisins biterrois, nous lisons alors que, pour faire place à un raccordement avec l’autoroute A75, des sculptures représentant des pénis de 2 mètres ornant l’entrée d’une ancienne maison close ont été abattus. Ouf.

Sauf que l’affaire a suscité une levée de boucliers sur place, comme le raconte un autre article du quotidien : la veille de la "débandade", dans un café, "près de quatre-vingts pétitionnaires s’étaient rangés derrière la bannière du Comité de soutien des phallus de Béziers (...) Au comptoir de l’établissement, après avoir signé, des personnalités politiques en vue s’accordaient pour dire que les « bites » ne sont ni de droite ni de gauche", rapporte-t-il. Et le patron de s’insurger : "C’est notre histoire qui fout le camp. Béziers a été une ville de plaisir dès le XVIe siècle".