Les représentants du Toit du monde sont aussi à Copenhague. Et comme il fallait s’y attendre, leur son de cloche sonne différemment de celui de Pékin. Troisième réserve en eau douce de la planète sous forme de glace, le Tibet est l’une des premières zones touchées par le réchauffement climatique en Chine. L’exemple le plus parlant sont les 40 000 glaciers, la plupart en train de fondre, phénomène au long cours qui menace l’approvisionnement des grands fleuves chinois et indiens dont dépendent plus d’un milliard de personnes.

En venant à Copenhague, les Tibétains entendent aussi réagir contre les décisions prises par Pékin, qui ne profitent pas toujours selon eux à l’environnement local, ce malgré les déclarations chinoises. Parmi les griefs figure entre autres la déviation des cours d’eau, effectuée au seul profit de la Chine selon les Tibétains. « Nous voulons montrer que les pratiques tibétaines traditionnelles constituent la meilleure chance de préserver ce fragile écosystème d’altitude, vital non seulement pour les Tibétains, mais aussi pour les Chinois et le reste du monde », a expliqué Tenzin Dhardon Sharling, de l’organisation des Femmes tibétaines, au site Aujourd’hui la Chine.

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