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Coup de grisou, hackers sceptiques et biogaz
lundi, 23 novembre 2009 / La rédaction de Terraeco /

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104 morts, c’est le dernier bilan de l’explosion qui a eu lieu ce samedi dans une mine de charbon du Nord de la Chine, précise l’AFP. La mine de Hegang, l’une des plus vieilles et des plus importantes du pays, est réputée plus sûre que les petites mines privées parce qu’elle est propriété de l’État. C’est pourtant bien là que s’est produite la catastrophe minière la plus meurtrière depuis deux ans en Chine, pays où les mines sont considérées comme les plus dangereuses du monde, avec 3200 victimes officielles l’an dernier. Une enquête a été ouverte pour lever le voile sur les conditions de sécurité. Le directeur, son adjoint et l’ingénieur en chef de la mine ont été licenciés. Les secours se poursuivent mais sont compliqués par le fait que les mineurs travaillaient en 28 endroits différents et à 500 mètres de profondeur quand le coup de grisou, dont le souffle a été ressenti à 10km à la ronde, a eu lieu.

La polémique sur les documents volés par des pirates informatiques provenant du centre de recherche sur le climat de l’université d’East Anglia (plus de 1 000 emails et 2 000 documents) fait rage dans la presse américaine. Le Wall Street Journal assure que cette affaire met en doute l’éthique de certains chercheurs (dont un grand nombre d’experts américains de renom) convaincus de l’origine humaine du réchauffement climatique au point qu’ils menacent souvent de boycotter les publications scientifiques qui oseraient publier des points de vue contraires. Le quotidien cite Pat Michaels, climatologue de l’institut Cato à Washington qui fait partie de ceux qui doutent de l’origine humaine du réchauffement climatique : “C’est ce que tout le monde craignait. Au cours des années, il est devenu de plus en plus difficile pour quiconque qui ne lie pas le réchauffement climatique à la fin du monde de publier des papiers”, a-t-il affirmé. Selon l’association américaine pour l’avancement de la science, la publication sur la Toile de ces documents - dont l’authenticité n’a pas encore été vérifiée - risque d’entraver les efforts de la communauté internationale qui cherche à diminuer de manière concertée les émissions de gaz à effet de serre à l’approche du sommet de Copenhague.

Après l’électricité verte, le gaz vert. Les consommateurs britanniques peuvent désormais choisir une offre de fourniture de biogaz. "En signant un contrat avec Ecotricity, ils seront approvisionnés à partir de janvier. Initialement leur gaz viendra de gaz naturel conventionnel : une part de biogaz ne sera injectée sur le réseau que plus tard dans l’année", explique le Guardian. La compagnie, "qui a aujourd’hui 30 000 clients, vise à terme une part de 50%" et prévoit pour cela d’investir environ 50 millions de livres (55 millions d’euros) dans des capacités de production et en achetant à l’étranger. "Le biogaz britannique devrait connaître un élan supplémentaire en 2011 avec l’introduction prévue par le gouvernement d’une incitation financière pour le chauffage d’origine renouvelable", note le quotidien.

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