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Chenille d’autos, parage au grisou et come back du pélican
jeudi, 12 novembre 2009 / La rédaction de Terraeco /

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L’Europe va tester des convois de voitures. Rien à voir avec le covoiturage : il s’agit de "relier" des véhicules grâce à des capteurs pour créer des sortes de trains sur route. Une fois inséré dans le dispositif, le conducteur n’a plus à intervenir jusqu’à ce qu’il désire sortir de cette drôle de chenille. S’étalant sur trois ans, avec des tests prévus au Royaume-Uni, en Suède et en Espagne, ce programme "espère diminuer la consommation de carburant, les temps de parcours et les embouteillages", indique BBC News. Selon la chaîne, les premiers travaux avancent un chiffre de 20 % d’économie de carburant. Le concept "vise les personnes qui font de longs trajets tous les jours pour aller au travail et s’intéresse aussi aux véhicules commerciaux", précise le site. Sinon, on peut aussi prendre des vrais trains...

Dépendante à 70% du charbon pour produire son électricité, la Chine paye chaque année un lourd tribut humain dans ses mines, souligne le site d’Aujourd’hui la Chine. Afin de renverser la tendance, le pays investit chaque année 200 millions d’euros pour subventionner les technologies de captation du méthane, gaz à l’origine des fameux coups de grisou. Le dégazage des mines a lieu avant l’extraction, et le gaz est transporté par pipelines vers des centrales électriques pour servir de carburant. En 2008, la Chine a capté 4,3 milliards de m3 de méthane (+26% par rapport à l’année précédente) Une technique prometteuse, estiment les experts.

“Le pélican brun est de retour”, rapporte le site du ministère américain de l’Intérieur par la voix de Ken Salazar, le secrétaire aux affaires intérieures. On recense aujourd’hui plus de 650 000 spécimens en Floride, sur les côtes du Golfe du Mexique et du Pacifique ainsi qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes. Un nombre suffisamment élevé pour retirer le pélican brun de la liste des espèces en voie de disparition sur laquelle il figurait depuis les années 70. Le grand retour du pélican brun est dû principalement à l’interdiction du pesticide DTT en 1972 qui avait décimé l’espèce. Une “success story” suffisamment rare pour être célébrée, a précisé Ken Salazar. 

L’Amérique carbure à l’électricité provenant des reliques de la guerre froide annonce le New York Times. Le quotidien estime qu’environ 10% de l’électricité consommée dans les foyers américains a pour origine l’uranium provenant du démantèlement d’armes nucléaires. Et près de la moitié de cet uranium utilisé dans les 104 réacteurs américains est de source russe ! Mais en 2013 l’accord “Megatons to Megawatts”, qui permet aux Etats-Unis de convertir l’uranium militaire russe en combustible pour l’industrie civile, arrive à échéance. Du coup l’Amérique doit trouver de nouvelles sources d’énergie. A moins qu’un nouvel accord commercial américano-russe ne soit signé. Une perspective probable, avance le New York Times, alors que les deux pays négocient un nouveau traité bilatéral de réduction de leurs armes nucléaires stratégiques offensives. Le démantèlement de nouvelles armes permettrait à l’Amérique de continuer de carburer à l’uranium made in Russie.

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