Joëlle Farchy, économiste à Paris-XI Orsay, dans une tribune au quotidien Libération (16 juin). L’économiste sauve la peau des affreux pirates étrangleurs d’artistes et souligne que les industries culturelles se trompent : elles traitent ces pirates en parasites irresponsables, alors qu’ils ne sont qu’une source de revenus non-contrôlée. Car ils consomment bien des ordinateurs, du haut-débit, des CD vierges, des graveurs... Selon Joëlle Farchy, une simple loi permettrait la redistribution plus équitable de cette manne et les œuvres pourraient alors se transformer en "produits d’appel".