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La finance verte s’étoffe
lundi, 23 mars 2009 / Hélène Duvigneau

Après les obligations "vertes" de la Banque mondiale, l’agence de notation financière Standard and Poor’s se dote d’un indice de performance écologique.

Par temps de crise, la finance écolo sera-t-elle le nouvel eldorado des investisseurs, en mal de repères. Ainsi la Banque mondiale lève-t-elle pour la 1ère fois 350 millions de $ d’obligations vertes auprès d’investisseurs institutionnels scandinaves. Objectif : financer les activités à faibles émissions de gaz à effet de serre. Qui plus est avec l’avantage d’un taux d’intérêt annuel de 0,25% supérieur (à 3,15%) à celui des obligations émises par le gouvernement suédois, les investissements se tournant en priorité vers les titres les mieux notés (Aaa/AAA). Exemples de projets financés:la réhabilitation de centrales électriques pour réduire les émissions de CO2, les logements écoénergétiques ou encore l’amélioration de la sécurité alimentaire. Un compte vert sera dédié aux fonds provenant des obligations vertes.

Notation verte

Après la crise des subprimes, les agences de notations, telle Standard and Poor’s (S&P), sentent également le vent tourner. Pour répondre à la demande croissante des investisseurs en matière d’indices environnementaux, S&P lance son 1er indice de faible intensité en carbone, après celui de l’eau et des forêts. Une mesure calculée par Trucost -organisation de données environnementales- à partir de données publiques et après enquête. Les cent entreprises ayant les plus fortes empreintes carbone ont été rayées du S&P 500, l’indice basé sur 500 grandes sociétés cotées en bourse aux Etats-Unis, de même que celles qui n’ont pas été évaluées par Trucost.

Standard and Poor’s

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