La rubrique Sources reprend du service. Cette semaine, une attention particulière est portée aux agissements (anti-)écologiques de George W. Bush, un président réputé pour n’avoir pas fait que du bien à notre petite planète.

"L’abattage" de George W. Bush - "Dobeliou" pour les intimes - est devenu un sport national outre-Atlantique. Au-delà de l’icône Michael Moore, des dizaines d’associations passent au peigne fin les prises de position de l’administration "W". Ainsi, Environmental Media Services et MovOn.org, groupes pro-démocrates nés du réseau Internet, se sont spécialisés dans la traque aux bourdes environnementales, compilées sur un fil d’information baptisé BushGreenwatch. C’est que l’écologie n’est pas la priorité d’un Bush Jr qui affirmait, en septembre 2002 : "Nous avons besoin d’une loi sur l’énergie qui encourage la consommation." Cette sensibilité à fleur de peau se traduit chaque jour par des décisions aussi incongrues que l’autorisation à 30000 camions mexicains de rouler sur le territoire américain sans avoir à se conformer aux règles en matière d’émissions de gaz d’échappement. Ou que ce procès intenté à Greenpeace pour avoir abordé "un navire transportant du bois tropical illégal". Motif invoqué : le non respect par Greenpeace d’une loi de 1872 censée décourager les propriétaires d’hôtels et de maisons closes à aborder les bateaux, quand les marins se préparaient à rentrer au port.

Allez humer le site BushGreenwatch