Non, Sophie , je ne vais pas acheter de machine Nesp...o pour faire comme les voisins. Moi, j’aime le rituel de la préparation du café, le matin pas trop réveillé. Et je me fous de savoir que c’est plus rapide et qu’un certain Georges en est fan. Non c’est non.

Le sacro-saint café du matin, celui qui nous sort de l’état brumeux du réveil. Un geste mécanique mais qui parfois se transforme en plaie écologique. De l’achat de la matière première à son hypothétique recyclage, faire son café peut devenir un geste éco-citoyen.

Comment faire ?

L’achat du café : Privilégier un café commerce équitable . Vous êtes certain que les producteurs sont rémunérés honnêtement et qu’ils se conforment à certaines règles en matière de droit du travail et d’écologie.

Éviter les dosettes : Les nouvelles machines à dosette ont inondé le marché. De toutes les marques et de toutes les formes, elles ont un point en commun : leur impact négatif sur l’environnement. En cause, le suremballage qu’elles induisent. Privilégier les cafetières à l’italienne qui ne demandent pas de dosette ou celles à filtre ( biodégradable, bien sûr !). Et si vraiment vous ne pouvez vous passer de votre machine adorée, des entreprises ont développé des dosettes recyclables pour certains modèles.

Le compost : Tous ceux qui ont la main verte vous le diront, le marc de café c’est bon pour vos plantes. Comme engrais ou comme répulsif, il est le champion du bac à compost.

Pour quels résultats ?

Un café de meilleure qualité et qui respecte une charte éthique. Des déchets en moins. Un compost plus complet et très bon pour vos plantes.

bilan environnemental

 Un paquet de dosette de 250 g produit 10 fois plus de déchets qu’un paquet de café normal du même poids.

 Les dosettes mêmes recyclables ne sont que très rarement incluses dans la filière du tri faute de moyens mis en place par les entreprises qui les commercialisent.

 Le marc de café comme répulsif à insecte évite de mettre des produits phytosanitaires dans son jardin.