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Le jeu Clim’City cartonne sur internet
jeudi, 21 mai 2009
/ Julien Vinzent / Journaliste, collaborateur régulier pour Terra eco. |
Conçu par Cap Sciences, le jeu de simulation Clim’ City fait un tabac en France. L’établissement de vulgarisation scientifique bordelais lance début juin une version en anglais et ne compte pas s’arrêter là.
Clim’ City est en train de devenir la star des « green games ». Vous avez loupé un épisode ? Récapitulons. Les « green games » sont des jeux vidéos destinés à sensibiliser aux problématiques environnementales. Parmi eux, Clim’ City, qui vous propose de mener votre propre plan climat : un clic sur une usine et vous pouvez choisir de mettre en place le recyclage des émissions d’oxyde nitreux (un puissant gaz à effet de serre), un clic sur les éoliennes et vous installez votre première source d’énergies renouvelables. Mais il vous faudra bien coordonner vos actions pour atteindre vos objectifs : réduire en 50 ans les émissions de gaz à effet de serre de 75%, la consommation d’énergie de 40%, le tout avec une part d’énergies renouvelables de 60%...
Concocté par Cap Sciences [1], ce logiciel en ligne, accessible gratuitement sur Internet, a déjà franchi la barre des 200 000 connexions depuis son lancement en novembre 2008. Et ce n’est rien comparé au boom attendu avec l’arrivée d’une version anglophone début juin. « C’est vraiment parti d’un article dans le Monde en janvier dernier, raconte Eric Gorman, à l’origine du projet. Il y a eu un énorme buzz sur la Toile, des reprises dans la presse française mais aussi belge, suisse, canadienne... » D’où l’idée d’une version en angalis ? « C’est l’ASTC, une association qui regroupe les plus grands musées scientifiques de la planète, qui nous a contacté pour nous demander si on pouvait traduire le jeu. » Et des traductions en espagnol, roumain, polonais et grec devraient voir le jour.
Mais la consécration viendra certainement à l’occasion de la conférence sur le réchauffement climatique de Copenhague, qui décidera de l’après Kyoto. « Walter Staveloz, directeur du projet IGLO [2], veut faire un concours international en parallèle de la conférence. Les jeunes pourront participer dans une dizaine de musées de la planète. A la fin du concours il souhaite faire une visio-conférence entre les participants et les scientifiques présents à Copenhague. »
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