Une petite compagnie américaine a inventé un dispositif pour financer la construction de projets verts par... la pub.

Et si les anti-pubs s’étaient trompés ? Et si les réclames pouvaient aussi être à l’origine de bonnes actions ? C’est l’idée d’Inferknow, une compagnie américaine née à Seattle en 2008. En installant son extension nommée "Green" sur votre navigateur Firefox et en surfant sur le web, vous voilà en train de financer la construction d’une turbine éolienne ou d’un panneau solaire. C’est très simple, souligne la compagnie : en se promenant dans le cyber espace, les utilisateurs de Green visionnent des publicités vendues par Inferknow. Or, cette dernière s’engage à reverser les recettes ainsi obtenues pour financer des projets écologiques.

Cyber-visites intensives « Un tout petit revenu publicitaire obtenu grâce à une communauté grandissante d’internautes pour un énorme impact », s’enthousiasme le site. En bas et à droite de l’écran, un clic sur une petite feuille verte fait s’afficher le nombre de kilowatt/heures que l’internaute a permis de produire proprement. Sauf que... pourraient souligner les plus sceptiques, surfer le web est consommateur d’énergie donc producteur de carbone. Faut-il donc vraiment encourager les cyber-visites intensives ? Inferknow a - aussi - pensé à ça. Tous les trois mois, la compagnie additionne l’empreinte écologique des ordinateurs utilisateurs de son programme et achète le nombre de crédits carbone équivalent. Mieux, une fois achetés, elle les retire du marché et limite ainsi le nombre total d’émissions autorisées à s’échapper dans l’atmosphère.

Le site d’Inferknow