Le 8 juin marquait la journée mondiale des océans... L’occasion de faire une petite plongée sous-marine pour découvrir le corail, cette petite bête aux multiples ressources, menacée de disparition.

Le réchauffement de la planète, les tempêtes et les cyclones, ou encore la pêche à l’explosif ou au cyanure de sodium…Tout cela dégrade les coraux. 10% des récifs coralliens ont en effet déjà disparu, et 60% sont susceptibles de disparaître dans les années à venir. Triste prévision, puisque le corail n’est pas un vulgaire animal microscopique perdu au fond des océans. Ce n’est pas non plus un simple ornement rose ou rouge, pour les bijoux des coquettes. Non, les coraux sont bien plus que ça. Ils sont vitaux pour des millions d’êtres humains, mais aussi pour la faune et la flore.

Bon pour la santé

Pour les hommes, ce trésor marin est très précieux pour la recherche médicale. Certains coraux secrètent par exemple une substance appelée AZT, qui est utilisée pour limiter le développement du Sida, et d’autres espèces servent au traitement contre le cancer. Parmi cette richesse biologique, de nombreuses espèces n’ont pas encore été étudiées, et recèlent sûrement des propriétés intéressantes pour lutter contre d’autres maladies.

Le cache-cache des animaux marins

La disparition du corail est aussi très alarmante pour la faune et la flore. C’est un abri précieux pour nombre de poissons et d’animaux marins. Pour se cacher, certaines crevettes jouent au caméléon en imitant la couleur des coraux. Et pendant que certains poissons les mangent, le poulpe, lui, y dissimule ses œufs. Du coup, si leur cachette disparaît, tout ce petit monde marin doit migrer vers d’autres espaces. Pire : certaines espèces disparaissent. Après disparition totale, pour que le corail se régénère, il lui faut plus de 100 millions d’années.

Crédit photo : James Walter

Sources : Le site de Scaphinfo Le site de Futura sciences

Voir l’article de Solenne Legeay sur le site de PLANETE TERRA