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Vingt ans et toutes leurs branches. Berlin accueillait cette semaine les assises des Parcs Naturels Européens (PNE). Rien qu’en France, c’est 21% de la surface du territoire qui est protégé par la Charte des PNE.

En 2017, le projet de fédération européenne des parcs naturels était lancé. Pour la France, il rassemblait sous une même égide les sept parcs naturels nationaux, les 56 régionaux, le Conservatoire du littoral et d’autres réserves.

Les PNE sont confrontés aujourd’hui à un nouveau challenge. On attend d’eux toujours plus de souplesse dans certaines zones, surtout à proximité de grandes métropoles. Paris, par exemple, est entourée de 4 PNE : le Vexin, l’Oise, le Gâtinais et la Chevreuse. Mais en un demi siècle, la population du pays est passée de 60 à 78 millions de personnes. La pression sur le logement est grande. Or les grandes métropoles cherchent à préserver leurs environnements urbains en restreignant les hauteurs des immeubles. Et les villes de Province ne peuvent pas porter seules le poids de la croissance démographique. C’est pourquoi que certains appellent à une révision de la Chartes des PNE afin qu’elles permettent un urbanisme plus dense.

Bénéficiant d’une protection législative très forte, elles sont devenues au fil des décennies des havres de tranquillité et de verdure. Mais leur mission première - la protection des espaces naturels et de la biodiversité - risque d’être bien malmenée dans les prochaines années.

© O. Parent - Futur Hebdo