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Livres de saisons, pour bronzer durable
jeudi, 26 juillet 2007 / Alice Audouin /

Responsable développement durable en entreprise, auteure du roman "Ecolocash" (Anabet) en cours d’adaptation au cinéma, de "La Communication Responsable" (Eyrolles) et présidente de l’association COAL, la Coalition art et développement durable, qui organise le Prix COAL Art & Environnement.

Revue de lectures vertes et bien mûres, menée au pas de charge par notre chroniqueuse Alice Audouin.

Ecologie et liberté, Bernard Charbonneau, précurseur de l’écologie politique, de Daniel Cérézuelle, éd Parangon. Une belle restitution de la pensée de Bernard Charbonneau (1910-1996), humaine, pluridisciplinaire (sociologie, écologie, économie, philosophie…), originale, audacieuse, accessible, sur l’environnement, la liberté, la technique... Le lecteur saura aller au-delà des liens avec les militantismes actuels voulus par l’auteur et retrouvera le « best of » du penseur notamment sur « la liberté se retournant contre la liberté ».

Et pour approfondir le thème la liberté, n’oublions pas Crime et Châtiment de Fédor Dostoïevski (si si), qui rappelle la première conséquence du sacrifice de l’humain (même indigne) au profit de l’ambition : non pas le repentir, mais l’impossible liberté.

Le magnat vert James Lovelock livre dans La revanche de Gaïa (éd. Flammarion) le scénario des « boucles rétroactives » c’est-à-dire la réponse d’un organisme vivant, la Terre (de son petit nom Gaïa), à ce qu’elle subit actuellement.

Dans Bon consommateur et mauvais citoyen, Robert Rochefort, directeur du CREDOC (éd. O.Jacob) met dos à dos l’ego-consommateur et l’eco-citoyen.

Une nuit @thecallcenter, Chetan Bhagat (éd. Stock), un roman humoristique sur un call-center de la banlieue de Delhi spécialisé en micro-ondes américains ou le récit d’une jeunesse bien plus consciente que ses interlocuteurs.

L’avenir en vert par Anne-Marie Saquet et Nicolas Blanc (éd. du Seuil), préface Patrick Viveret, « la bande du Comité 21 » dépote pour que lucidité ne rime pas avec pessimisme.

Sabine Rabourdin rappelle dans Les sociétés traditionnelles au secours des sociétés modernes (éd. Delachaux & Niestlé), la sagesse des peuples autochtones et à quel point nous avons besoin d’eux.

« Mieux vaut être belle et rebelle que moche et remoche », c’est possible grâce à Belle et Bio à Paris d’Hélène Binet et Emmanuelle Vibert (éd. Parigramme).

Paul Ariès donne l’argument théorique de son action concrète, le mouvement No Conso, dans Le mésusage, essai sur l’hypercaptalisme (éd. Parangon).

Le blog d’Alice Audouin : Alice in Warmingland