Liz Conor est maître de conférence en histoire culturelle à l’université Monash, en Australie. Il y a deux ans , elle a fondé le mouvement des Climate Guardians, présent à Paris pour la conférence sur le climat.

« Nous sommes les Climate Guardians, sept anges venus d’Australie spécialement pour la COP21. Nous étions présents devant le Bourget à l’ouverture des négociations et nous apportons notre soutien aux mobilisations qui ont lieu autour du sommet.

Nous venons de l’un des pays les plus fainéants en termes de lutte contre le changement climatique. Dans les discussions internationales, le gouvernement australien fait systématiquement obstruction. Hors de question pour lui de renoncer aux énergies fossiles. Or, nous savons que nous devons, si nous voulons mener la lutte contre le réchauffement climatique efficacement, renoncer à les brûler. C’est l’un des messages que nous voulons faire entendre, à Paris comme en Australie.

Nous sommes des mères, des grands-mères, des filles, des sœurs qui disons notre inquiétude pour les générations futures. Au moment de la création des Climate Gardiens, en 2013, nous avons choisi le symbole de l’ange. D’une part, parce qu’il est protecteur ; ensuite parce qu’il prend de la hauteur, qu’il a une vision d’ensemble et de long terme.

A l’origine, nous sommes une troupe de théâtre mais le mouvement a pris son autonomie. Des anges apparaissent aujourd’hui spontanément dans les manifestations aux quatre coins du pays. »

En 2013, Liz Conor a créé le mouvement des Climates Guardians après le succès d’une tribune publiée sur le site d’information ABC. A lire en anglais ici

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