Nous parlons peu de sport dans ces colonnes. C’est Michel Serres, au détour de l’une de ses analyses fulgurantes, qui me l’a fait remarquer. Le sport est une ressource « extraordinaire » pour y puiser des métaphores, des exemples et donner ainsi corps à une idée. Je lui emprunte donc sans rougir la notion de bloc-équipe. Le cœur battant d’une formation en quelque sorte. Que l’on parle football, rugby ou handball… Il s’agit de jouer pour l’autre. La notion est clé. Sans elle, pas de liant dans le jeu, pas de puissance, ni d’intelligence collective. La rédaction de Terra eco est, elle aussi, une équipe.

Avant tout une équipe. Au passage, plutôt féminine et parisienne (las !). Et ces derniers temps, ses rangs se sont distendus. Naissances, vacances et projets obligent, il a fallu faire corps, parfois avec les moyens du bord. En ce début d’automne, à la veille du rendez-vous climatique de décembre, les forces de Terra eco vont enfin se rassembler. Pour se (re)mettre en configuration collective. Une notion, certes en déshérence, mais qui, quand elle renaît, peut offrir des résultats magiques. —