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Le luxe est-il soluble dans le vert ?
vendredi, 15 mai 2009
/ Karen Bastien / Rédactrice en chef du magazine et des éditions papier de "Terra eco" |
Paris accueille un nouveau salon de la galaxie du développement durable : 1.618 (c’est son nom) fait le pari de mixer luxe et vert. Allons voir si le mariage est réussi.
Question à un million d’euros : qu’est ce qui peut rassembler dans le même lieu une projection du film "Biutiful cauntri" dénonçant la mafia des déchets, un ours posé sur une caisse d’import-export, un vélo en bois, le Fouquet’s, une boîte spécialisée dans la pollution de l’air intérieur et des bijoux en or bio ? Le salon du luxe et développement durable, première édition. Accueilli par le palais de Tokyo à Paris, dans une ambiance tendance-lumière tamisée-bilingue anglais, le salon 1.618 - son autre petit nom, en référence au nombre d’or - offre un panorama assez hétéroclite de ce que le luxe a à proposer en terme de développement durable. L’alliance des deux termes peut en surprendre plus d’un. Le luxe, n’est-ce pas la richesse, l’abondance, l’argent ? Qu’aurait-il à dire à un monde qui découvre que ses matières premières ne sont pas infinies et que son avenir se conjuguera sûrement avec frugalité et "sobriété heureuse" (dixit le philosophe Patrick Viveret) ? Barbara Coignet, tête pensante et agissante du salon 1.618, se pose comme l’interprète entre ces deux mondes. Elle, qui travaille depuis plus de quinze ans dans le secteur de la mode et des tendances, estime que le luxe est en train de réinventer ses codes, coupant avec l’ostentatoire et redonnant du sens à sa consommation.
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Salon 1.618, Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson, 75116 paris. Jusqu’au dimanche 17 mai, 10h-19h.
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