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La cigale et le bateau sale
jeudi, 16 juillet 2015 / Jade Lemaire

Biomimétisme - La fable est signée Caroline Duc. Cette doctorante de l’Institut d’électronique, de microélectronique et de nanotechnologie de l’université de Lille 1 l’a inventée pour le concours « Ma thèse en 180 secondes » dont elle était finaliste en 2015. Depuis deux ans, elle planche sur une surface qui empêcherait les algues de recouvrir et ralentir les bateaux. Comment ? En s’inspirant des cigales.

Oui, oui, des cigales. Leurs ailes, plantées de milliers de pics « cent fois plus fins qu’un cheveu », ont en effet la propriété de tuer les bactéries. Or, sous les algues se cachent des bactéries qui les attirent. Son but est donc d’imiter la cigale avec une nanostructure électro-active qui débarrasserait proprement les bateaux des bactéries. Lumineux.

Malformations des animaux

« Avant, on utilisait une peinture qui tuait les algues, mais entraînait aussi des malformations chez certains animaux marins, dit-elle. La nature a inventé beaucoup de choses belles et propres. Maintenant qu’on peut accéder à l’infiniment petit, on tente de le reproduire. »


Finaliste de « Ma thèse en 180 secondes » en 2015

Remplace la peinture, nocive pour les animaux


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