Comme le héros de Jules Verne, il est aventurier, britannique, sans doute un peu fou, et n’a qu’un objectif : le pôle Nord.

Départ : îles Svalbard (Norvège). Arrivée : pôle Nord. Distance : 1 200 km. Moyen de locomotion : canoë-kayak.

Lewis Gordon Pugh embarquera le 29 août pour l’expédition « Projet de défense du pôle ». L’explorateur anglais se lance un défi qu’il ne souhaire pas vraiment réussir : atteindre le pôle Nord en deux semaines, seul sur son kayak.

Même en plein été, un tel challenge est en théorie impossible à réaliser. Les scientifiques craignent pourtant que pour la première fois, le centre de l’océan Arctique ne soit libéré des glaces. La faute au réchauffement climatique.

A 38 ans, ce nageur de l’extrême pense pouvoir se faufiler dans les failles de la banquise : « J’espère ne pas pouvoir aller jusqu’au bout. Un échec serait synonyme de succès pour cette expédition, » précise Lewis Pugh, déterminé à « montrer au monde ce qu’il se passe ».

Bien qu’un bateau le suive pour les cas d’urgence, celui que l’on appelle « l’ours polaire humain » connaît les risques du milieu. Détenteur de 21 records inscrits dans le Guiness Book, il est aussi l’homme à avoir nagé le plus au nord de la planète.

En juillet dernier, vêtu en tout et pour tout d’un caleçon, d’un bonnet et de lunettes de bain, il avait nagé 1 km dans les eaux glacées de l’Arctique, c’est à dire à une température de – 1,8°C.

(Crédit photo : site de Lewis Gordon Pugh)

 Dépêche AFP

 Communiqué de presse Villemont