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A financer : Du miel de montagne
jeudi, 28 mai 2015 / Gwendal Le Ménahèze

Objectif : 4 500 euros. Fin de la collecte : le 15 juin.

Quand ils s’installent dans une ancienne ferme, Laure Robert et Julien Favret découvrent un vieux rucher au fond du jardin. « Une ruche vivotait toujours », se souvient Laure, 31 ans. Quelque temps après, trois autres ruches fleurissent dans le jardin. Puis dix, puis vingt. Une vocation est née. Il y a deux ans, l’auxiliaire de vie scolaire et l’accompagnateur en haute montagne achètent une vieille scierie dans le Jura. « A la montagne, l’environnement est plus sain, pas de monocultures de maïs ou de colza, d’OGM ou de pesticides… »

Le couple investit ses économies pour transformer une partie de la bâtisse en « miellerie ». Pour pouvoir « terminer les travaux d’électricité, de plomberie et acheter une machine pour remplir les pots », le couple a lancé une campagne de crowdfunding afin de récolter 4 500 euros. « Si on double bien la production cette année, couler le miel à la main dans des pots posés sur une petite balance ne sera plus vivable », insiste Laure, qui table sur trois tonnes de nectar.

La miellerie des Hautes-Joux et ses 200 ruches disséminées dans un rayon de 30 kilomètres ont obtenu l’appellation Miel de montagnes du Jura. « D’autres apiculteurs effectuent des transhumances vers les champs de lavande, puis vers le colza… La durée de leur récolte est plus longue. La nôtre se fait localement, de mai à août. » Dans leurs pots : du miel de pissenlit, de tilleul, « toutes fleurs ». Quant au miel de forêt, la récolte a été juteuse en 2013. Mais « pas une goutte » n’a coulé l’an passé. La nature est reine. —


- Pour financer le projet (fin de la collecte le 15 juin 2015), c’est par ici