Le huitième guide pour une high-tech responsable de Greenpeace vient de sortir. Dans cette nouvelle édition, les 18 plus grosses entreprises de l’industrie électronique sont évaluées encore plus durement par l’ONG écologiste.

Ça se corse. Pour la dernière édition de son guide trimestriel pour une high-tech responsable, Greenpeace a décidé de durcir les règles. L’ONG écologiste a introduit pour son évaluation de nouveaux critères, plus sévères. Gestion des substances toxiques et des déchets électroniques, prise en compte des économies d’énergie et des enjeux climatiques, les 18 plus gros fabricants mondiaux de téléphones mobiles, ordinateurs, téléviseurs et consoles de jeux sont désormais examinés sous toutes les coutures.

"Cette nouvelle édition redessine le paysage du Guide pour une hi-tech responsable et offrent un portrait plus complet des actions des entreprises en faveur de l’environnement, commente Zeina Al-Hajj, de Greenpeace International. Les trois grands défis environnementaux que doit relever ce secteur sont maintenant pris en compte. Principe de précaution, recyclage et réduction de l’impact climatique constituent le triptyque du verdissement des TIC (Technologies de l’information et de la communication, ndlr.)"

Et forcément, avec ces nouveaux critères de classement, la donne change. Ainsi, seuls deux entreprises décrochent la moyenne contre 14 au mois de mars. Viennent en tête la nippo-suédoise Sony Ericsson et la japonaise Sony toutes deux avec 5,1/10. La première, notamment grâce à ses efforts en matière de d’élimination des substances toxiques. Ainsi, depuis janvier 2008, la marque a mis sur le marché de nombreux produits exempts de PVC, un plastique chloré non recyclage qui rejette des composés dangereux (dioxines et furane) à la fabrication et à l’incinération. En fin de classement, Nintendo reste bon dernier avec 0,8 points.

Le 8e guide pour une hi-tech responsable de Greenpeace (PDF)

Image : © Greenpeace