Billets de transport, de spectacle, coupons… Les petits papiers imprimés tendent à se dématérialiser.

Finis les grands billets rectangulaires, qui ne rentrent dans aucun porte-feuille. Oubliée la recherche frénétique du ticket, égaré juste au moment d’embarquer. Bref, adieu au billet d’avion en papier.

Depuis le 1er juin, les aéroports ne distribuent plus qu’une version électronique. « Moins de coût, moins de papier à acheter, et plus de frais postaux », a décidé l’Association internationale du transport aérien (Iata) qui représente 94% du trafic mondial… et 400 millions de billets imprimés annuellement.

Le bénéfice est environnemental certes, mais aussi financier. Car les économies promises sont alléchantes : au moins 3 milliards de dollars par an. Rien que pour Air France, le gain financier s’élèverait à 200 millions d’euros.

L’association joue l’argument « vert » à fond : papiers récupérés et recyclés, 50 000 arbres sauvés –soit 5km2 de forêt par an.

Moitié moins cher

Les transporteurs aériens ne sont pas les seuls à s’intéresser au coupon électronique. En moyenne, imprimer un ticket papier coûte entre 5 et 10 € l’unité : un e-ticket en revanche, moitié moins.

A elles seules, les manifestations culturelles et sportives représentent 140 millions de billets en France : 12 millions pour les clubs de foot, 9 millions pour le Louvre, 630 000 pour le festival d’Avignon…

Avec ses 83 millions de voyageurs TGV, la SNCF est un autre gros « consommateur » de papier. L’entreprise du rail envisage sérieusement de réduire son utilisation cette année, jusqu’à sa disparition. L’achat par Internet est devenu une priorité, même si beaucoup de voyageurs continuent d’imprimer leur billet par sécurité.

Des tests par téléphone mobile ont aussi été réalisés pour les bus : grâce à un envoi de SMS, il suffit de présenter son écran au conducteur –un système qui évite de retrouver des tickets usagés à chaque station.

(Crédit photo : France Télécom)

Source : Site de Yahoo