Triste avenir pour les balles de tennis : sans cesse frappées et rapidement obsolètes, elles finissent vulgairement à la poubelle. Mais grâce à « l’Opération balle jaune », un lifting écologique leur offre une seconde vie.

Roland Garros s’engage cette année sur le terrain de l’environnement. Une bonne chose de faite surtout lorsque l’on sait que le tennis détient la cinquième place des sports les plus pollueurs. Avec une durée de vie de 2 à 3 matches en compétition, les balles de tennis sont 14 millions à être consommées tous les ans en France. Consciente de cette « pollution sportive », la FFT - Fédération française de tennis - a décidé de passer à l’action en lançant « l’Opération balle jaune ». L’objectif : collecter et recycler les balles afin de fabriquer des revêtements de sols sportifs. Ces derniers seront alors destinés à des associations caritatives et des établissements scolaires.

Des revers, plus verts

Première filière du recyclage des balles de tennis en France, l’opération débute à l’occasion du tournoi de Roland Garros mais se déroulera également lors d’événements tennistiques tels que l’Open 13 ou le Grand Prix de Lyon. Ajoutons que l’initiative ne fait qu’entamer le premier « set » du programme d’action baptisé « Tennis et environnement ». La FFT vise en effet à intégrer les problématiques environnementales dans son fonctionnement mais aussi dans l’organisation d’événements internationaux. Un bilan carbone sera par exemple réalisé lors du tournoi Roland Garros afin d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre engendrées directement et indirectement par la compétition. Les résultats serviront notamment à déterminer les priorités d’actions pour les années à venir.

Le lancement de « l’Opération balle jaune » aura lieu lundi 26 mai suite à l’ouverture du tournoi de Rolland Garros. Mais il n’y aura point de David Douillet ou de Bernadette dans le collimateur des balles jaunes…

Crédit photo : Ji-Elle (Wikipédia)

 Site de la Fédération française de tennis