Des scientifiques terminent une expédition en Guyane. Leur mission ? Découvrir de nouveaux animaux !

Nous ne connaissons que 10% des espèces végétales et animales avec lesquelles nous partageons la planète. Les expéditions naturalistes, comme « La planète revisitée », qui s’achevait en mars, sont donc essentielles pour révéler les secrets de certains coins isolés. En Guyane, les scientifiques de cette mission (ils sont une cinquantaine !) ont trouvé plus futé que le bon vieux filet à papillons pour capturer les petites bêtes inconnues. Ils ont utilisé des pièges à base de miel, de sucre ou encore de thon pour les animaux gourmands, des plaques de Plexiglas sur lesquelles viennent se coller les insectes et des lumières multicolores pour attirer ceux qui vivent au sommet des arbres. De retour au laboratoire, des animaux et végétaux plein la besace après un mois dans la forêt amazonienne, ils continuent leur mission : désormais, ils doivent étudier chaque spécimen capturé ! Cela pourrait prendre plusieurs années. Mais si la liste des animaux répertoriés s’allonge, celle des disparus aussi ! En 2014, le perce-oreille géant de l’île de Sainte-Hélène, au milieu de l’Atlantique Sud, s’est officiellement éteint. D’après Michel Loreau, spécialiste de la biodiversité, la disparition des espèces est si rapide que nous serions entrés dans une sixième extinction de masse. La dernière en date, il y a 65 millions d’années, avait marqué la fin des dinosaures. Grâce aux nouvelles technologies, comme le clonage, des scientifiques promettent de faire renaître des animaux disparus, tel le mammouth. Et si on commençait plutôt par protéger ceux qui sont menacés ?

En chiffres

22 413 animaux et végétaux sont sur la liste rouge des espèces menacées au niveau mondial.

En France, 
sont en danger :
 11 espèces de mammifères,
 73 espèces d’oiseaux nicheurs,
 7 espèces d’amphibiens,
 161 espèces de crustacés d’eau douce.