https://www.terraeco.net/spip.php?article58767
Vous êtes « Terra eco »
mercredi, 25 février 2015 / Walter Bouvais /

Cofondateur et directeur de la publication du magazine Terra eco et du quotidien électronique Terraeco.net

- Suivez-moi sur twitter : @dobelioubi

- Mon blog Media Circus : Tant que dureront les médias jetables

Sans vous, nous ne sommes rien. Il y a six mois, cette formule lapidaire vous a cueillis lors de notre appel à (votre) soutien. Vous nous l’avez dit, cela a été un électrochoc. Votre réaction de lectrices et de lecteurs en a été le reflet : spectaculaire. Plusieurs milliers d’entre vous nous ont (re)joints, en contribuant à notre campagne de crowdfunding, en souscrivant un abonnement. Soyez encore remercié(e)s pour ce sursaut : il nous a permis de sortir de l’ornière. Mais sachez que la remise à flot n’est pas achevée. Nous y travaillons…

Le magazine que vous tenez entre les mains constitue donc un petit « miracle » d’énergie collective. Nous vous proposons, à ce stade, une toute nouvelle formule papier. Repensée, nous l’avons conçue comme un prolongement de votre soutien et pour réaffirmer ce que nous sommes : un projet journalistique original, né du refus de consentir au nivellement des médias et du débat public par le bas. Et ce à l’heure de la toute-puissance de l’info instantanée et de ses dérives. Ce projet journalistique est aussi un refus de consentir au monde tel qu’il va, ou plutôt ne va pas. Montrer les limites physiques de notre civilisation, dont le modèle mène à l’épuisement des ressources naturelles, qui le font pourtant tourner, et à de multiples fractures sociales. Ce projet journalistique veut, enfin, témoigner du fourmillement d’idées, de l’audace, de la capacité de repenser nos modèles ; en un mot, du mouvement qui traverse la société civile et dont vous êtes les moteurs, à votre échelle.

Mais pour porter ces messages d’utilité publique, la presse ne peut se contenter de vivre de petits « miracles ». Il y a deux mois, la tentative d’assassiner, au travers de l’équipe de Charlie Hebdo, la liberté d’informer nous a glacés. Par effet collatéral, le grand public a pris conscience de la fragilité économique d’un métier qui est pourtant un ferment de la démocratie. Alors, comptez sur nous pour exercer ce métier du mieux que nous pouvons. Mais n’oubliez pas : sans vous, nous ne sommes rien. Pas besoin de vous faire un dessin. —