https://www.terraeco.net/spip.php?article58558
Michel Zalio, guide de haute montagne
jeudi, 12 février 2015 / La rédaction de Terra eco

Quarante ans après ses débuts dans la profession, il se félicite de sa bonne fortune et observe le « verdissement » de son activité.

« Quand j’ai commencé à travailler, je voyais des guides jeter leurs poubelles sur les glaciers en montagne. En quarante ans, cela a bien évolué : les poubelles des refuges sont désormais redescendues dans la vallée et certains guides pratiquent le covoiturage pour leurs sorties en se regroupant dans des minibus. » Via le Syndicat national des guides de montagne, il continue pourtant inlassablement à sensibiliser ses collègues sur la nécessité d’adopter des comportements éthiques.

« C’est important, nous sommes les mieux placés pour savoir que le changement climatique impacte directement notre activité. » Pour exercer ce métier, mieux vaut toutefois être passionné. « Il ne faut pas vouloir être guide pour l’argent. Ce n’est pas toujours facile, et puis, il y le mauvais temps, mais je considère que nous faisons tout de même partie des privilégiés. »