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Charlotte Basso, jardinière
jeudi, 12 février 2015 / La rédaction de Terra eco

Par tous les temps, elle assouvit sa passion pour les fleurs. Et à la mairie d’Echirolles, dans l’Isère, on lui laisse la main… verte, évidemment.

« J’aime beaucoup les fleurs, mais, plus jeune, je ne savais pas exactement ce que je voulais faire. J’ai commencé par une classe de seconde nature, à la maison familiale rurale de Vif (Isère), puis un apprentissage comme jardinière à la ville de Grenoble. Sur le terrain, j’ai appris beaucoup de techniques de taille et je me suis formée à toutes les machines. C’est ce qui m’a permis de décrocher mon poste à Echirolles.

Je fais partie d’une équipe de sept personnes. Il y a des jeunes, des moins jeunes, des diplômés, d’autres qui ont été formés sur le tas… Nous apprenons beaucoup les uns des autres. Notre chef nous donne un secteur et nous entretenons les parterres et jardins, par groupes de deux ou trois.

Des couleurs et des gens

Ce que je préfère, c’est lorsque nous travaillons sur de nouveaux espaces verts. Le chef de service commande des plantes pour chaque zone, mais nous les agençons comme bon nous semble. A nous de créer, en fonction des couleurs et de la compatibilité des plantes.

Quand on est jardinier, il faut accepter de travailler dehors par tous les temps. Mais s’il neige ou s’il pleut vraiment fort, nous rentrons pour entretenir le matériel. A Echirolles, nous avons la chance d’avoir une serre dans le hall de la mairie qui demande pas mal d’entretien.

Etre jardinier, c’est aussi avoir un bon contact avec les gens car, lorsque nous sommes sur le terrain, les habitants viennent souvent nous voir pour savoir ce que l’on plante ou nous demander des conseils. Ils s’intéressent à notre métier, cela fait plaisir. »