Pour refaire le monde, c’est (assez) simple : il suffit de s’y mettre à plusieurs ! Les médicaments, les entreprises et même le pain de demain naîtront du collectif. On s’y met ?

Faisons notre pain quotidien

A Dunbar, ville écossaise dont la plupart des commerces avaient fermé, des voisins se sont regroupés pour créer une boulangerie où chacun vient mettre la main à la pâte. Composé d’un atelier de fabrication, d’un espace de vente et d’un café, c’est le seul lieu de la ville où acheter du pain artisanal et des pâtisseries maison. Aujourd’hui, la boutique cogérée appartient à une coopérative de 690 personnes.

Découvrons les médicaments de demain

Votre mission ? Déceler des propriétés antibiotiques dans des plantes, des champignons, des insectes. A votre disposition : tubes à essai, pipettes et boîtes de Petri. Vous n’êtes pas devenu(e) médecin, vous participez simplement au projet Iliad. Chacune de vos découvertes sera inscrite sur un site dédié et, combinée à celles d’autres chercheurs amateurs, aidera la recherche !

Disons : « Au revoir, patron »

Tout le monde en a rêvé, eux l’ont fait. Depuis janvier, l’entreprise américaine d’e-commerce Zappos n’a plus de patron. Fini la configuration pyramidale rigide, désormais les 1 500 salariés participent à la prise de décision au sein d’équipes auto-organisées. Ce mode de fonctionnement, l’holocratie, permettrait de valoriser les employés tout en rendant l’entreprise plus flexible.

Créons une œuvre

Il y a quelques mois, au New Museum de New York, l’artiste polonais Pawel Althamer a proposé aux visiteurs de peindre dans une pièce aux murs entièrement blancs. Ils ne le sont pas restés longtemps, livrés aux doigts et à l’imagination des visiteurs. Aucune contrainte n’était fixée, car, selon le promoteur du projet, l’art ne doit pas s’exprimer dans un cadre rigide et doit demeurer libre et vivant.