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À financer : La ruche à la ferme
jeudi, 25 septembre 2014 / Julien Ropert /

Des gazons de Ligue 1 à Terra eco, la couleur ne change pas.

Fin de la collecte : 8 octobre 2014. Thématiques : Apiculture, botanique. Objectif : 4 000 euros

Du sucre ou du miel au petit-déj pour les abeilles ? Ce régime très humain est le pain un peu trop quotidien de beaucoup de pensionnaires de nos ruches. La faute à la raréfaction des plantes mellifères où les bourdonnants hyménoptères avaient pour habitude de trouver leur casse-croûte. Laëtitia Chedorge, apicultrice à Saint-Georges-des-Gardes (Maine-et-Loire) compte, elle, remettre ses abeilles au régime floral. « Je souhaite acquérir un hectare de terres agricoles pour y faire pousser des plantes mellifères pour les insectes pollinisateurs. » Toutes sortes de délices à destination de ces derniers devraient donc prendre racine à proximité des ruches : des plantes aromatiques et potagères, des herbes sauvages – comme le trèfle blanc ou le pissenlit –, des phacélies, du sarrasin, de la moutarde, du tournesol… « Il existe beaucoup de cultures de tournesol, précise Laëtitia. Mais si ces cultures ne sont pas bios, ou au moins raisonnées, les abeilles n’y survivent pas. L’idée est aussi d’avoir un espace jardin, avec des plantes de chez nous, et une plus grande surface avec deux types de cultures en alternance, quelques arbres et un verger. »

Prosélytisme mellifère

La jeune femme de 26 ans cherche, via le crowdfunding, à récolter 4 000 euros, qui permettraient d’acheter les terres nécessaires. « Un hectare, c’est très peu, mais ça peut suffire pour une dizaine de ruches. Les gens auront accès à ce terrain et comprendront ainsi l’importance des plantes mellifères. » Car au-delà de son exploitation, Laëtitia se veut prosélyte : « J’aimerais sensibiliser les gens aux dangers du désherbage, de l’arrachage des herbes, de la monoculture. » Histoire de faire, enfin, une fleur aux abeilles. —

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