la norme européenne autorisée. C’est le taux de dioxyde d’azote enregistré sur Oxford Street à Londres.

Pire que New Delhi ou Pékin. La pollution au cœur de la capitale britannique serait parmi la plus forte du monde, s’alarme la presse d’outre-Manche. Avec des taux annuels moyens (jour et nuit confondus) de 135 microgrammes (µg) depuis le début de l’année, le niveau de dioxyde d’azote capté sur l’artère commerciale et les rues alentour est plus de trois fois supérieur à la moyenne annuelle européenne autorisée (40 µg/m3). Les capteurs ont même enregistré des pics à 463 µg, là encore supérieurs au seuil d’alerte fixé à 400 µg. Les experts s’en émeuvent et demandent au maire de la capitale de réduire la circulation des bus et des taxis roulant au diesel, décrypte le quotidien londonien Evening Standard