Trop cher, trop encombrant. Auprès des nouvelles équipes municipales, le tramway est en disgrâce. A Avignon (Vaucluse), Caen (Calvados), Toulouse, Pau (Pyrénées-Atlantiques) ou encore Amiens (Somme), à peine les anciens maires avaient-ils levé le camp, que leurs successeurs se hâtaient de remettre au placard les projets d’extension ou de création de lignes.

Pour justifier l’abandon de la ligne 5 de Montpellier (Hérault), de l’aérotram de Toulouse, de l’achat groupé de rames prévu par Amiens et Caen, ou encore l’arrêt net du chantier de Dôle (Jura)… les nouvelles majorités, qu’elles soient UMP, PS ou divers gauche, évoquent le manque de budget. A Toulouse, le métro est privilégié. Au delà du gain financier, le nouveau maire Jean-Luc Moudenc (UMP) justifie ce choix par la volonté de ne pas « pénaliser la circulation automobile ». Signe que cet ancien symbole de la mobilité douce ne fait plus l’unanimité, certains élus, comme Cécile Helle (PS) à Avignon, envisagent le recours au référendum avant de se lancer dans de tels projets.

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