https://www.terraeco.net/spip.php?article553
Ma petite officine ne connaît pas la dépression
jeudi, 6 mai 2004 / Karen Bastien /

Rédactrice en chef du magazine et des éditions papier de "Terra eco"

Dans un pays à la population vieillissante comme la France, la pharmacie s’affirme comme secteur d’avenir. Les chiffres publiés en avril par le ministère des Affaires sociales et du Travail témoignent en effet de la bonne santé des officines. Leur nombre a doublé depuis 1991, alors que dans le même temps, tous secteurs d’activité confondus, le nombre d’entreprises individuelles a diminué de 15%. Les 23.400 pharmacies françaises ont réalisé en 2001 un chiffre d’affaires de 27 milliards d’euros toutes taxes comprises. Ce dernier s’est accru en volume de +4,4% par an en moyenne contre +3% pour l’ensemble du commerce de détail, la différence s’accentuant durant les quatre dernières années. La pharmacie semble être une affaire aux risques limités, puisqu’en 2001, seulement 250 officines (soit 1% des établissements) accusaient des pertes. Dans ces conditions, on comprend pourquoi celles-ci poussent comme des champignons. Avec une densité d’une officine pour 2.560 habitants, la France disposait en 2001 d’un réseau qui la situe au premier rang européen en la matière. Au Royaume-Uni et en Allemagne, c’est une pharmacie pour 4.500 habitants, et au Danemark et aux Pays-Bas, une pour 10.000 habitants.

Le rapport du ministère des Affaires sociales