On se lève, on se douche, on mange et on grimpe dans sa voiture. Des chercheurs en neuroscience viennent de prouver que les zones du cerveau qui fonctionnent lorsque les automobilistes prennent leur voiture sont celles de l’habitude et des automatismes, et non pas celles des choix conscients et réfléchis. Dans un article publié le 5 mai dernier dans la revue Tendances en Sciences cognitives et titré L’habitude compulsive de la voiture, ils avancent que ce fonctionnement étonnant du cerveau pourrait être la conséquence du stress que l’on éprouve en quittant son logement pour affronter une nouvelle journée de travail. Les auteurs adressent donc, dans une interview au magazine américain Atlantic Cities, un conseil aux responsables des politiques urbaines : « Fournir d’autres possibilités de transport urbain ou sanctionner les utilisations inutiles de la voiture ne sont peut-être pas des mesures suffisantes pour réduire la dépendance de la voiture des villes contemporaines. »

 Une étude repérée et expliquée par le magazine américain Atlantic Cities