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jeudi, 24 avril 2014 / David Solon /

Président de l’association des Amis de Terra eco Ancien directeur de la rédaction de Terra eco

Le printemps venu, la rédac tente de jouer aux jardiniers, sur le rebord d’une fenêtre ou dans un carré de terre.

Déjeuner dans l’alignement d’une phalange de choux ou face au méli-mélo de framboisiers. A Nantes, où siège Terra eco, ce petit miracle est possible. Au cœur de la cité, lorsque les pluies s’évanouissent, les scribouillards de votre magazine croisent les sandwichs et les pitas sur ces terre-pleins reconvertis en potagers. Baptisées « stations gourmandes », ces escales rappellent que nos légumes ne poussent pas dans les supermarchés. La rédaction de Terra eco a saisi le message. Mais dupliquer l’opération chez soi ne coule pas de source. Elle implique de l’espace. Au mieux, le jardin ; au plus juste, le rebord de la fenêtre. A ce jeu, forcément réduit, les plantes aromatiques mènent la danse avec quelques tomates, des oignons et la reine échalote. Pas folichon, mais prometteur. L’artiste de la rédac a gagné la clé d’un champ : il dansera sur ses récoltes. Le plus septentrional d’entre nous contemplera les pommes de terre plantées pour l’aïeul. Les poules chanteront chez le doyen, quand notre benjamine, les mains en terre, donnera corps à ses rêves. —