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Bridget déteste… les climato-sceptiques
jeudi, 24 avril 2014 / Bridget Kyoto /

Bridget Kyoto est un double déjanté de Laure Noualhat, journaliste, qui offre chaque semaine une Minute nécessaire sur Internet.

Les liens de Bridget : page Facebook, Youtube

L’heure est à l’oubli, ces temps-ci. L’oubli des années 1930 dans les urnes et l’oubli du changement climatique partout ailleurs. Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a beau nous pondre des rapports lucides – alarmistes, diront les blaireaux aux yeux cillés –, rien n’y fait : on nous concocte une bonne petite transition énergétique à base de fossiles, de nucléaire et de voitures « cocoricrottes ». Pendant ce temps, dans le bruit de fond, on les entend attiser les braises du doute.

Les climato-sceptiques veillent. Les physiciens Serge Galam et Jean-Louis Le Mouël, le polytechnicien Christian Gérondeau, le « penseur » Pascal Bruckner, l’obscur « auteur libéral belge »  – lit-on dans Wikipédia – Drieu Godefridi gambadent d’un plateau à l’autre, racontant n’importe quoi, prêts à tout quitter sur le champ pour un quart d’heure de gloire télévisée. A la limite, ce n’est pas eux que je méprise. Après tout, ils jouent leur rôle. Non, ce sont les rédacteurs en chef d’émissions qui m’excitent en montant leurs plateaux comme un ordinateur fait un calcul, de manière superbinaire. Un pour, un contre, et hop, le téléspectateur se fera son avis. Mais on ne lui demande pas d’en avoir un, d’avis, au téléspectateur : on lui demande de se mettre au boulot, d’anticiper le monde qui vient. Comme le disait moi-même : en cachant le danger, on ne l’évite pas, on l’aggrave. —

Si vous détestez Bridget Kyoto (ou si vous l’aimez), dites-le-lui au bas de cet article.