L’autopartage, ça y est, on connaît. Contre de la menue monnaie, on prend la voiture du voisin, pendant qu’il n’en a pas besoin. L’idée : éviter l’achat d’autos inutiles – et donc trop de pollution – et faire des économies. Les sociétés d’autopartage – les Drivy, Ouicar, Buzzcar… – fleurissent et le succès est au rendez-vous. Mais, sur ce marché devenu concurrentiel, d’autres ont pensé le concept un peu différemment. Travelercar a jeté son dévolu sur les passagers aériens. Ceux-là même qui, à l’occasion d’un déplacement lointain, laissent leur voiture patienter des heures, voire des jours, sur le parking d’un aéroport. Et ce, pour un prix de stationnement souvent exorbitant. A ceux-là, la société propose de louer leurs véhicules à d’autres usagers en quête d’un moyen de transport une fois le pied posé sur le tarmac. Pour les loueurs, c’est le prix du parking qui est économisé et un peu d’argent empoché dans la transaction. Pour les « locataires », c’est un service de déplacement à moindre coût.