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Séchoir électrique ou essuie-mains ?
lundi, 28 septembre 2009
/ Louise Allavoine
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En ces temps grippaux, le lavage des mains est un geste de santé publique. Mais pour les essuyer ? Le combat entre la serviette jetable et la soufflerie à air chaud est serré.
CRITÈRES ÉCOLOGIQUES
Sèche-mains : Selon une étude commandée par le fabricant anglais Airdri – la seule à s’être penchée sur la question environnementale –, l’appareil fait mieux sur toutes les catégories d’impacts : émissions de gaz à effet de serre, acidification et toxicité pour le milieu, effet marée verte, menace pour la couche d’ozone… A une exception près : l’épuisement des ressources, car sa fabrication nécessite des matériaux rares.
Serviettes papier : Sur une durée de vie équivalente à celle du sèche-mains (cinq ans), elles provoquent l’émission de 4,6 tonnes équivalent CO2, presque trois fois plus que leur concurrent électrique et autant qu’une voiture sur plus de 30 000 km.
Serviettes papier : Est-il besoin de préciser qu’il ne faut pas d’électricité pour se frotter les paluches ? Reste la fabrication du distributeur, de la poubelle, du papier et de l’emballage qui les accompagnent. Mais, même après addition, la facture se révèle moins salée.
Serviettes papier : Pour la même performance, 10 secondes suffisent à se sécher les menottes. Et puis, poubelle !
Serviettes papier : Les deux types de papier utilisés dans cette même étude ont permis de réduire la quantité de bactéries sur les mains avant lavage. En effet, « le séchage est un complément important du lavage pour l’élimination des micro-organismes », selon l’Institut Pasteur de Lille, qui conclut dans sa propre analyse que le papier à usage unique, grâce à son action mécanique, « s’avère le meilleur dispositif de séchage pour favoriser l’asepsie des mains ». Argument qui fait mouche en période de pandémie grippale.
Photo : Denis Bourges - Tendance floue
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