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Juliette Beaulieu, ingénieure en management environnemental
mercredi, 5 mars 2014 / La rédaction de Terra eco

Elle analyse le cycle de vie des véhicules Renault et calcule l’empreinte carbone de l’entreprise.

En quoi consiste votre métier ?

Je calcule l’empreinte environnementale de nos véhicules. Mais je ne me limite pas au CO2 émis lors des trajets. Je cherche la vision la plus globale possible. Je prends en compte toutes les étapes, de la fabrication du véhicule à sa fin de vie, en incluant les effets collatéraux comme les pluies acides ou la destruction de la couche d’ozone. Tous les ans, au mois de février, je calcule aussi l’empreinte générale de l’entreprise.

Intervenez-vous aussi dans la phase de conception ?

Quand l’écoconception travaille sur un nouveau matériau, plus léger, qui devrait permettre au véhicule de moins consommer, je peux être amenée à faire des recherches sur son impact global. J’interviens aussi sur les biocarburants, par exemple, en informant sur la destruction des terres agricoles.

Quel a été votre parcours avant d’arriver à ce poste ?

J’ai commencé par un DEA à l’Institut national des sciences appliquées de Rouen avant de faire une thèse sur une proposition de l’Institut français du pétrole. Puis j’ai intégré Renault, d’abord pour travailler sur le traitement des polluants dans les catalyseurs des pots d’échappement, ensuite, pour étudier le cycle de vie complet des véhicules. Je voulais ainsi élargir ma vision de l’impact environnemental.

Quelles sont les qualités requises pour occuper votre poste ?

L’intérêt pour les thématiques environnementales est primordial car il faut se tenir informé des nouveautés. Un bon esprit de synthèse est nécessaire pour ne rien oublier pendant l’étude du calcul du cycle de vie. Sans oublier une capacité à fédérer les équipes, afin d’obtenir les informations nécessaires.