https://www.terraeco.net/spip.php?article53851
En direct de Terra eco
jeudi, 27 février 2014 / David Solon /

Président de l’association des Amis de Terra eco Ancien directeur de la rédaction de Terra eco

Au milieu d’un océan de chiffres, nous avons navigué pour vous guider vers la ville idéale. Et fini par couronner Rennes.

Au départ et sans pudeur, nous avions exhibé nos fantasmes. La ville idéale trônerait sous l’astre roi. On y divaguerait en paix. Sans s’empaler sur une bitte antistationnement. Sans craindre les avalanches de déchets, ni les hordes de bagnoles. A la rédaction, cette bourgade portait plusieurs noms : Clermont-Ferrand ou Naoned, Strasbourg ou Dunkerque, Rouen ou Massilia. Selon les armoiries de la famille et les affinités de l’existence.

Mais il fallut bien confronter ces visions idéales à la sécheresse d’un tableau dégoulinant de chiffres. Le dernier arrivé entre les murs de la rédac fut adoubé pour conduire la mission. Par mille sentiers, déjouant autant de ruses, il parcourut Internet, récoltant les sésames qui donneraient à Terra eco le nom de sa ville idéale. Ce fut Rennes qui décrocha la récompense, saluant l’effort d’une métropole humaine tournée vers demain. Mais au bout des relances infinies, c’est autre chose qui reste de ce cheminement. La cité où l’on rêve de poser sa cantine n’est pas un produit cartésien. Mais la seule expression de notre imaginaire. —