Si les villes de Chamonix (Haute-Savoie), de Grenoble (Isère) et même de Sotchi (Russie) devaient organiser de nouveaux Jeux olympiques d’hiver en 2050, elles ne le pourraient tout simplement plus. La faute au changement climatique.

Entre les années 1920 et 1950, la moyenne haute des températures, au mois de février et dans les stations où se sont tenus les JO, était de 0,4°C. Une moyenne qui a grimpé à 3,1°C entre les années 1960 et 1990 et a bondi jusqu’à 7,8°C dans la première décennie du XXIe siècle. Et, bien sûr, dans ces conditions, la neige fond.

C’est ce que relève une étude de l’université canadienne de Waterloo, relayée par l’hebdo Politis, qui estime que seules 6 des 19 villes qui ont accueilli les JO d’hiver depuis leur création en 1924 (à Chamonix) seront encore suffisamment froides d’ici à 2080 pour pouvoir prétendre organiser à nouveau cette compétition. A la fin de ce siècle, les sites qui pourront offrir une couche minimum de 30 centimètres de neige sur toute la longueur des pistes ouvertes à la compétition se feront rares.

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