Les « cochongliers », ça vous dit quelque chose ? Non, ce ne sont pas des êtres fantasmagoriques sortis de l’imagination du réalisateur japonais de films d’animation Hayao Miyazaki, malgré leur air de famille avec les sangliers géants de Princesse Mononoké. Ces délicieuses bestioles – bien réelles – font des ravages dans la région de Fukushima, raconte le correspondant dans l’archipel des Echos.

Explications. Après l’accident nucléaire du 11 mars 2011, la zone d’exclusion autour de la centrale a été vidée de sa population… mais pas de ses bêtes. Des sangliers et des porcs d’élevage se sont donc accouplés et ont donné naissance à des inobuta, des « cochongliers » ! Or, certains habitants sont désormais autorisés à retrouver leurs villages durant la journée. Mais les bêtes ne l’entendent pas de cette oreille et pillent, la nuit, la nourriture rapportée par les humains. Et il n’y a pas d’espoir des les chasser, car « la nouvelle espèce n’a apparemment pas peur des humains », explique Les Echos. Un nouveau casse-tête pour les autorités et surtout pour les populations de Fukushima.

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